domingo, 16 de maio de 2021

Poemas estranhos e estrangeiros (Parte VII - em Francês)


 

Por Germano Xavier

Tradução: Luísa Fresta


Quinta-feira, 6 de maio de 2021

Poemas estranhos e estrangeiros (Parte VII)

 

Des poèmes étranges et étrangers (Partie VII)

 

Un visage de Paris

 

l’aristocratique zone de Versailles appartenait déjà au passé, lorsque,

sans trop réfléchir, j’ai décidé de connaître l’Opéra National de Paris.

le bâtiment était bien là, un monument éloquent

et éclatant. Les Galeries Lafayette se trouvaient très près de là :il s’agit d’un magasin à plusieurs rayons

dans la capitale française, rien de plus.

 

après avoir sondé les alentours je me suis arrêté pour un petit café et pour regarder des cartes ;

je suis entré dans le tunnel du métro vers Montmartre.

là-bas, à travers des stations de surface et souterraines j’ai vu Stalingrad, Paris m’a semblée

pleine d’immigrés avec leurs vêtements typiques, leurs faims

de quoi que ce soit, très visibles à mes yeux, avec des rues et des adresses

plus simples, plus claires, beaucoup plus douloureuses

et pleines de flammes.

pendant un certain temps j’ai regardé amoureusement la façade du Moulin Rouge jusqu’au moment de prendre le funiculaire

jusqu’à la basilique du Sacré-Cœur, symbole maximal du quartier bohémien.

j’ai pris les ruelles dans le sens ascendant avec le cœur plein de joie.

 

Paris n’était pas que des évidences,

elle sentait l’humanité et touts les mystères de l’art vivant.

c’était là-bas, au rythme du temps fugace, que j’ai senti la douloureuse nostalgie des heures qui passaient, lors de mon départ. tout ce temps perdu loin de Montmartre !, ai-je alors pensé.

 

le temps filait rapidement et j’ai pris à nouveau le métro vers les marges de la Seine.

là-bas, par un chanceux hasard, j’ai réussi à prendre le dernier train A14 vers La Défense.

le ciel clair était encore loin et je me suis accoudé au Grand Arc.

j’ai pris un goûter rapide pendant que j’observais la danse exaltée d’un homme noir

juste au centre de la grande cour de miroirs.

il tenait dans ses mains une bouteille de vin et toutes ses craintes. je garderai cette image dans ma mémoire

 

sûrement.

 

j’ai regardé sur les cotés et ensuite vers le ciel, proche de l’horizon.

je n’avais plus de cartes dans mon portable qui d’ailleurs était déchargé

n’ayant pas le choix, il me fallait absolument sortir de là en demandant le chemin de l’hôtel.

le gardien le plus proche ne me comprenait pas (soit il ne faisait aucun effort).

 

un Français du coin, qui habitait proche de l’hôtel,

a écouté la conversation et m’a proposé de m’aider. c’était donc lui mon guide pendant environ trente minutes,

parmi des bâtiments, des supermarchés et des raccourcis que seul un habitant de la zone pourrait connaitre avec tant d’adresse.

 

c’était Paris qui prenait congé de moi d’une manière assez singulière.

 

il me restait juste un brin de temps pour un demi à l’intérieur d’une dernière pensée.

Paris, c’est vraiment la fête, ai-je murmuré.

 

 

(Paris, dans l’après-midi et la soirée du 13 juin 2017)


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