domingo, 30 de maio de 2021

Poemas estranhos e estrangeiros (Parte VIII - em Francês)


 

Por Germano Xavier

Tradução: Luísa Fresta


Domingo, 23 de maio de 2021

Poemas estranhos e estrangeiros (Parte VIII)

 

Des poèmes étranges et étrangers (Partie VIII)

 

Chez Hergé, à la recherche de Marx

 

il était encore tôt lorsque nous avons contourné le rond-point de l’Arc de Triomphe

pour dire au revoir à Paris. puis Saint-Denis, Charles de Gaulle,

la Picardie, la Champagne, les alentours d’Amiens, de Verne, la A1, la E19,

et même une pause prévue à l’Atomium.

 

Bruxelles m’a accueilli toute fleurie et assez discrètement.

la cathédrale Saints-Michel-et-Gudule acclimatait la paix

de mes tous premiers pas sur le sol belge.

là-bas, aux alentours de la rue d’Arenberg, j’ai avancé

vers les Galeries Royales Saint-Hubert.

 

par moments je me suis arrêté pour admirer une jeune fille qui chantait merveilleusement

on dirait une chanson d’auteur. le son de l’harmonica me séduit toujours.

j’ai traversé en diagonale jusqu’à la rue de la Colline. Tintin, d’Hergé

se trouvait là-bas et je lui ai tenu compagnie pendant quelque temps.

 

je marchais parmi la foule et du coup je vois

l’époustouflante Grand-Place, considérée, par certains spécialistes voyageurs, la plus belle place d’Europe, voire du monde. après avoir tourné un peu

pour tout appréhender en profondeur, j’ai regardé attentivement la Maison du Cigne. Selon la légende

c’est justement à cet endroit, un modeste établissement, que Marx et Engels ont conçu et écrit le Manifeste du Parti Communiste.

être là-bas était donc quelque chose d’inénarrable, pour maintes raisons. on finit par

se sentir un peu imprégné par cet aura historique. par le simple fait de respirer tout près de la mémoire de ces événements.

 

je ressentais une joie nouvelle et inconnue.

j’ai réfléchit sur toutes les réunions ouvrières, de lutte

et de résistance. la poésie du socialisme imprégnait l’atmosphère parmi

tous les récits que l’on pouvait y témoigner sans faire d’effort.

 

après cet émerveillement naturel,

j’ai touché la statue Éverard  t’Serclaes, j’ai gouté une des fameuses gourmandises belges et juste à coté de Manneken Pis j’ai enfin sourit, des sourires de liberté.

 

l’après-midi s’avérait une destinée pleine de guildes.

je me suis accoudé aux murs de l’immense Hôtel de Ville

et alors, tout simplement, j’ai pris une photo du Temps.

 

 

(Matin du 14 juin 2017)





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