| Desde 2007 | Por Germano V. Xavier | Em memória de Milton de Oliveira Cardoso Júnior | + de 2.200 textos publicados |
segunda-feira, 29 de março de 2021
Sobre o Jornal RelevO
domingo, 28 de março de 2021
Poemas estranhos e estrangeiros (Parte III - em Francês)
Por Germano Xavier
Tradução: Luísa Fresta
Sexta-feira, 5 de março de 2021.
Poemas estranhos e estrangeiros (Parte III)
Des poèmes
étranges et étrangers (Partie III)
Au-delà des Invalides
il y avait
un café juste en face du tombeau de Napoléon.
il est
consensuel en France, ce stratégiste et
homme de guerre
qui repose
sur le Temps à l’Église du Dôme.
je n’étais
pas là pour le voir dans un sépulcre.
je me suis
retourné et j’ai continué à observer le café bourré de gens
ce matin-là
il faisait beau et il y avait des filets de froid parmi les nuages.
j’essayais
alors de saisir Paris de toutes les manières.
Rue de Grenelle, Esplanade des Invalides, Bonaparte…
Ah, la France, tes héros de guerre n’arrivent pas à
atteindre
la stature de Jean Valjean, voilà ce que j’ai murmuré.
un
tremblement de terre a du avoir lieu à ce moment-là,
mais je
m’intéressais plutôt aux trajets:
Rodin, le
café où Sartre et Simone pensaient
nos
existences, Saint-Germain, le Quartier Latin, la Sorbonne.
tant de
références littéraires, les cimetières, les avenues, les jardins, les places,
les scènes
des films de la Nouvelle Vague auxquels j’ai assisté.
c’est alors
que j’ai regardé la montre après de longues découvertes.
la matinée
touchait à sa fin.
au milieu de
la rue, je me suis étiré un peu au dessus de mes épaules pour voir la haute tour
en treillis d’acier dans les environs du Champ de Mars.
je me suis
dit alors: Napoléon va devoir attendre.
(Paris, dans la matinée du 12 juin 2017)
terça-feira, 23 de março de 2021
A ARTE DO DESCASO, de Cristina Tardáguila
sábado, 20 de março de 2021
Poemas estranhos e estrangeiros (Parte II - em Francês)
por Germano Xavier
Tradução: Luísa Fresta
Terça-feira, 23 de fevereiro de 2021
Poemas estranhos e estrangeiros (Parte II)
Des poèmes
étranges et étrangers (Partie II)
En quête de la Seine
j’ai déposé mes bagages à l’hôtel
Mercure Paris La Défense
juste après le check-in. le temps des
voyageurs est restreint, on ne peut pas
le perdre en dehors de motivations
majeures.il faisait déjà nuit en France
et le ciel avait la couleur bleu
typique d’un après-midi brésilien.
j’ai descendu la Rue Baudin et j’ai
pris la duplication
du coté opposé à la Place Charras.
j’étais en état d’alerte, je faisais
attention à tout, car j’avais besoin de vivres.
une bouteille d’eau et quelque chose à
manger. c’était dimanche, un jour de solitude.
les supermarchés fermés et le vide
dans les rues m’ont fait oublier ce
dont j’avais besoin.
j’ai regardé les bâtiments miroités du
plus grand centre financier parisien.
là-bas, entre les sièges des sociétés
immobilières, les agences de crédit agricole et les multinationales, j’ai
aperçu pour la première fois le vert opaque de La Seine.
vas-y, jusqu’à la rive, vas-y! , c’était en
ordre. c’est ce que j’ai pensé à ce moment-là.
la Seine, la Seine! j’ai alors hurlé
internement en la regardant de si près.
les eaux du nord qui se mélangent, au
bout de tant de distances franchies, au Vieux Chico.
un pont, à notre droite, convoquait
d’autres destinations.
en juin l’Europe trompe les montres du
Sud.
il était temps de retourner à l’entrée
circulaire de l’hôtel, de monter dans la chambre et de penser au lendemain.
au lendemain-aujourd’hui-maintenant.
pourtant, avant, et au plus haut endroit
que l’on pouvait visiter,
il me fallait regarder Paris illuminée
jusqu’où le regard pouvait l’atteindre.
(Paris, dans la soirée du 11 juin 2017)
sexta-feira, 19 de março de 2021
MAL DE AMOR, de Marco Lucchesi
Em tempos de censura e fascismo, precisamos falar de amor. Por isso, um papo sobre o livro MAL DE AMOR, de Marco Lucchesi. YOUTUBE: http://youtube.com/oequadordascoisas BLOG: http://oequadordascoisas.blogspot.com FACE: https://www.facebook.com/germanovianaxavier INSTA: https://www.instagram.com/germanovianaxavier ISSUU: https://issuu.com/art_brazil LATTES: http://lattes.cnpq.br/8697294516715015
quinta-feira, 18 de março de 2021
Poemas estranhos e estrangeiros (Parte IV)
por Germano Xavier
A batalha de Rivoli
estando eu à Rue de Rivoli,
ali quase à beira do Sena,
lembrei-me novamente de Napoleão.
porém, agora (e novamente), ele pouco me importava.
eu estava literalmente ao lado do Musée du Louvre, simplesmente
o maior museu de arte do mundo.
este fato diz alguma coisa a qualquer pessoa que, de uma ou
outra forma,
ama a Arte. cruzei a rua,
conheci subsolos centrais parisienses e busquei por um
ticket.
15 euros para a entrada em um dos paraísos na Terra.
o movimento estava até tranquilo.
dava para parar várias vezes e observar
a fundo variadas peças, entre antiguidades egípcias,
gregas,
romanas, etruscas, islâmicas,
artes decorativas, esculturas, impressões, desenhos
e pinturas.
passa-se, facilmente, um dia inteiro a andar pelas galerias
do Louvre.
a Monalisa me fez recordar uma crônica do Affonso Romano de
Sant’Anna
e, com base nela, eu reafirmo: "Não deixem de viver o Louvre
por ela".
busquei Michelangelo Merisi desde o primeiro passo,
confesso.
depois de duas paradas para descanso, quando as pernas já
ardiam
em passos incontáveis, deu-se o grande encontro.
deu também vontade de chorar, de ficar ali para sempre.
depois, já sentado à margem da pirâmide exterior do Louvre,
e observando os contornos do Arc de Triomphe du Carrousel, peguei-me a pensar:
“Que me perdoem Gustave
Eiffel, Napoleão, tantos outros...
mas vejo o verde em
minha frente...”
os tons terrosos de
Caravaggio
(ainda em mente) me
aclararam, naquele instante,
impiedosas luzes.
(Paris, tarde de 12 de junho de 2017)
segunda-feira, 15 de março de 2021
VOZ E AROMA, de Almeida Garrett
sábado, 13 de março de 2021
Poemas estranhos e estrangeiros (Parte I - em Francês)
Por Germano Xavier
Tradução: Luísa Fresta
Sexta-feira, 19 de fevereiro de 2021.
Poemas estranhos e estrangeiros (Parte I)
Des poèmes étranges et étrangers (Partie I)
Paris-Orly
Ramón était un bolivien qui habitait à Paris
depuis environ sept ans. Il m’a très bien accueilli à mon
arrivé.
| l’autre couple tardait à venir |
il était plutôt petit, et avait une mine traditionnelle
d’indigène,
du coup il grandit sous nos yeux et s’exclama allez, ce n’est pas ma faute !
nous sommes entrés dans le van et la France s’est
dévoilée en viaducs et avenues.
Voilà, c’est
Courbevoie ! a-t-il dit.
lorsque nous étions en route, j’ai admiré le goût des
motos, le style des bâtiments,
les arbres oubliés entre les grilles et les portails,
l’allure de quelque chose figée dans le Temps
et en même temps en mouvement.
puis c’était l’île de France.
J’ai tout de suite pensé à la fameuse région industrielle,
et je suis sorti du fourgon. Ramón a été cordial et serviable,
il nous a donné quelques renseignements
pendant le trajet.
en région parisienne, j’ai pensé à nouveau à ce couple
que je n’ai jamais connu.
en effet,
Paris engourdit les moins prévoyants.
(Paris, le 11
juin 2017)
domingo, 7 de março de 2021
PONTO DE PARTILHA, de Fábio Brazil
sexta-feira, 5 de março de 2021
Poemas estranhos e estrangeiros (Parte III)
por Germano Xavier
Para além dos Inválidos
havia um café bem na frente do túmulo de Napoleão.
a França tem o estrategista e homem de guerras como um consenso
e na Église du Dôme colocou-o a descansar sob o Tempo.
eu não estava ali para vê-lo numa urna.
virei o rosto e continuei observando o café abarrotado de pessoas
em uma manhã de sol com fiapos de frio por entre as nuvens.
eu tentava captar Paris de todas as maneiras.
Rue de Grenelle, Esplanada dos Inválidos, Bonaparte....
Oh, França, teus heróis de guerra são menores ou possuem
a mesma estatura de Jean Valjean!, sussurrei.
algum tremor de terra deve ter acontecido naquele momento,
mas eu estava interessado nos caminhos:
Rodin, o café onde Sartre e Simone pensavam
nossas existências, Saint-Germain, o bairro latino, Sorbonne.
tantas referências literárias, os cemitérios, as avenidas, jardins, praças,
as cenas dos Nouvelle Vague que assisti.
foi quando olhei o relógio após longas descobertas. era o fim
daquela manhã.
no meio da rua, estiquei o olhar um pouco acima de meus ombros
e vi a alta treliça de ferro nas imediações do Campo de Marte.
Napoleão vai ter de esperar, balbuciei.
(Paris, manhã de 12 de junho de 2017)