segunda-feira, 28 de fevereiro de 2022

Não falta açúcar (ou Ainda a penumbra)


 

Por Germano Xavier


meia-luz. vamos parar o Tempo.

parar o Tempo pode ser voltar no Tempo.

entre a luz e a sombra, assombra sempre

o fantasma do que passa 

e do que nos transforma.


gradativa mudança ou brutal revolução, 

cada qual com seus caminhos. meia-luz.

vamos lembrar o Tempo. um Tempo.

para isso: quilômetros.


sim, a ampulheta está sobre a mesa.

escutar o Tempo também pode alongar

a vida dos instantes eternos. meia-luz.


em cima do que se ameniza para não ser susto,

ou surto, está a vontade de ler a página esquecida,

aquela última página que pode ser a penúltima 

página esquecida, aquela penúltima página

que pode ser a antepenúltima quimera.


meia-luz.


que não sejamos o anteparo, a umbra, a antumbra.

sejamos o Tempo, mesmo líquido, mas o Tempo, 

que é de onde todas as insurreições florescem.

sejamos, afastados das sombras das dúvidas,

o Tempo que ensina a fênix a nunca morrer.

o Tempo-Badalo, toante, que unido a outro

de mesmo ritmo, rapidamente se esquece, 

sobretudo, do quão tudo mudou. e ficou.


* Imagem: Google

O QUARTO DE GIOVANNI, de James Baldwin


 

James Baldwin (Nova Iorque, 2 de agosto de 1924 — Saint-Paul de Vence, 1 de dezembro de 1987) foi um romancista, ensaísta, dramaturgo, poeta e crítico social. É considerado, por muitos, como o grande crítico do "sonho americano". O Quarto de Giovanni foi publicado pela primeira vez em 1956 e conta a história de amor entre dois rapazes em Paris. De um encontro, toda uma problemática da existência. E tudo isso, através da visão da professora e artista visual angolana Cristina Seixas. Ainda neste vídeo, Angélica Carem também nos oferta mais uma preciosa dica em sua coluna Fala & Escuta.

#oquartodegiovanni #jamesbaldwin

Poemas estranhos e estrangeiros (Parte XII - em Francês)


 

Por Germano Xavier

Tradução: Luísa Fresta


Des poèmes étranges et étrangers (Partie XII)

 

Odin et la Mer du Nord

 

l’attente était auspicieuse.

au bout d’un long trajet, j’aurais

la chance de toucher les eaux

de la Mer du Nord.

 

Amsterdam je l’ai vue dès le matin dans mon rétroviseur.

la route était mon chemin.

 

arrivé à Volendam, après avoir dégusté des fromages typiques,

le froid s’est ancré dans ma peau, et ce fut le premier signe.

j’ai traversé quelques ruelles et les étroits couloirs de la petite ville

et voilà...l’énorme  Mer nordique, le temple vivant des vikings!

 

lorsque je suis en plein centre des cosmos historiques,

j’arrive à entrevoir des départs, des arrivées, des gens,

des batailles, des joies et des tristesses. c’était le cas.

la Mer du Nord m’a semblée chargée de souffrance,

ses écumes discrètes dévoilaient une complainte

dans la couleur du liquide.

 

en regardant la Mer du Nord j’ai compris

que les vagues ne dansent pas toujours dans les fêtes de corail.

 

 

(Volendam, matin du 16 juin 2017)

domingo, 27 de fevereiro de 2022

DIA DO PROFESSOR | MEUS PRIMEIROS PASSOS NA PROFISSÃO


 

Como me tornei um professor? Até hoje ainda não entendo direito como tudo aconteceu, mas sei que aconteceu. E que bom que aconteceu! Dedico este vídeo a todos os professores e professoras do mundo, em especial para aqueles que muito me inspiraram e ainda inspiram: Noélia Ribeiro (Educandário José de Arimatéia), Dalva Menezes (Educandário José de Arimatéia), Alberto (Colégio Cláudio Abílio Aragão), Erik Machado (Colégio Cláudio Abílio Aragão), Darci Ribeiro (Colégio Cláudio Abílio Aragão), Maita Assy (UNEB/DCHIII), Odomaria Macedo (UNEB/DCHIII), Giovanna de Marco (UNEB/DCHIII), Josemar Pinzoh (UNEB/DCHIII), Andrea Santos (UNEB/DCHIII), Francisco Panta (UPE/Petrolina), Yolanda Almeida (UPE/Petrolina), Bruno Siqueira (UPE/Petrolina) e Kleyton Wanderley (UPE/Petrolina), Elcy Cruz (UPE/Garanhuns), Jaciara Gomes (UPE/Garanhuns), Benedito Bezerra (UPE/Garanhuns), Graça Graúna (UPE/Garanhuns) e tantos outros.

E aos meus pais.
#15deoutubro #diadoprofessor

quarta-feira, 16 de fevereiro de 2022

Poemas estranhos e estrangeiros (Parte XI - em Francês)


 

Por Germano Xavier

Tradução: Luísa Fresta


 

Des poèmes étranges et étrangers (Partie XI)

 

Des diamants, des canaux el le district de Lumière Rouge

 

en arrivant à Amsterdam, je suis allé voir

des diamants. j’ai dit à la dame qui montrait

les pierres «je viens de Chapada dos Diamantes. qui

me dit que ce brillant ne provient pas de chez moi ?»

elle a rigolé, mais mes propos étaient empreints de révolte.

j’ai riposté méchamment. d’ailleurs, je trouve toujours

un moyen de me venger.

 

au bout d’un petit tour à la petite usine je me trouvais déjà

au centre de la capitale hollandaise.une ville bellissime. des vélos.

beaucoup de vélos. de tous les cotés. de toutes les couleurs. des vélos noyés dans les canaux. un festival d’histoires sur les vélos et leurs propriétaires. j’ai pris du vin.

 

et le bateau a inauguré la nuit.

j’ai contourné des rues étroites e je me suis retrouvé

au district de Lumière Rouge. j’ai donc tout observé minutieusement

autour de moi. une façon singulière de se faire de l’argent,

de vendre le corps, d’exploitation et de tant d’autres choses…beaucoup de jeunes

plein de fumée, de l’alcool et beaucoup de drogues, je sais.

jusqu’à présent je me rappelle des regards fugitifs de ces femmes dans les vitrines. à demi-nues et dénudées de tant de choses. j’ai observé, mais pas trop.

je ne voulais pas les gêner. la Hollande mérite

une attention spéciale. on peut y trouver plein de choses qui sont déjà le futur, en quelque sorte. 

ou pas. un jour, nous le saurons.

 

à ce moment-là j’ai pensé à Anne Frank.

j’ai tout de suite fermé les yeux,

et mes pensées ont éloigné la douleur.

 

 

 

(Après-midi et soir  du 15 juin 2017)


domingo, 13 de fevereiro de 2022

GRAVANDO, de Aline Rocha


 

Aline Rocha publicou em 2013 um livro de poemas repleto de referências ao cinema e à fotografia, intitulado "Gravando". Vale a pena dar uma conferida, caríssimos leitores. Ainda neste vídeo, Angélica Carem nos oferta mais uma preciosa dica em sua coluna Fala & Escuta.

#gravando #alinerocha

quarta-feira, 9 de fevereiro de 2022

Poemas estranhos e estrangeiros (Parte X - em Francês)


 

Por Germano Xavier

Tradução: Luísa Fresta



 

Des poèmes étranges et étrangers (Partie X)

 

Arômes du Nord

 

du coup j’ai vu surgir la Haye, la troisième ville hollandaise,

comme si de rien n’était. juste en passant, je l’admets. de manière fluide.

 

c’est un siège du gouvernement, sans l’être, une sorte d’éminence grise,

la capitale. c’est là où habite le Roi. Et il n’est pas nu.

 

j’ai admiré le Binnenhof, un des bâtiments de la Cour.

mais, par moments, j’ai éprouvé une étrange fatigue.

 

l’Europe, parfois, et à certains endroits

de son territoire, nous semble un grand bloc uni,

sous différents aspects, et ce détail

peut être repéré aisément

dans l’architecture, le paysagisme.

 

j’ai dribblé des touristes en marchant vers le marché

que j’avais aperçu de l’autre coté de la rue.

là-bas, à l’intérieur du magasin,

j’ai goûté le jus d’orange le plus orange de ma vie,

puis j’ai remarqué qu’il y avait un Canta LX et je me suis mis à réfléchir à toute une problématique urbanoïde.

 

pourtant, quelque chose d’autre attirait mon attention ce jour-là.

et ce n’étaient pas les voitures Mini ni les édifices éclatants

des différents tribunaux mondiaux

éparpillés dans la ville.

 

 un arôme s’enracinait dans mes entrailles.

 

c’était la Mer du Nord, vivant à l’horizon ouest.

les boucaniers savent que les abyssales eaux du monde

dansent sous les astres.

 

 

 

(Matin du 15 juin 2017)


AMERICANAH, de Chimamanda Ngozi Adichie


 

A escritora luso-angolana Luísa Fresta nos apresenta um excerto do livro Americanah, da ativista e escritora nigeriana Chimamanda Ngozi Adichie e, por tabela, convida-nos a ler este romance de mais de 700 páginas e de repercussão mundial. Angélica Carem também nos oferta mais uma preciosa dica em sua coluna Fala & Escuta.

#americanah #chimamandangoziadichie

sábado, 5 de fevereiro de 2022

Poemas estranhos e estrangeiros (Parte IX - em Francês)


 

Por Germano Xavier

Tradução: Luísa Fresta

 

Des poèmes étranges et étrangers (Partie IX)

 

Érrances médiévales

 

j’ai aperçu Rotterdam et Anvers. je les ai juste aperçues.

d’après le planning du voyage, on devrait s’arrêter par la suite à Venise du Nord, dans

la région des Flandres. aux alentours du centre, beaucoup de jeunes

et de vélos. pendant que je m’apprêtais à explorer la médiévale

ville belge, je suis entré dans un typique bar local.

 

un café, s’il vous plait.

 

avant de partir, j’ai essayé les curieuses toilettes de l’établissement.

il y régnait une atmosphère littéraire assez singulière.

cependant, après un brève moment pour remettre les idées en place,

j’ai traversé les rues et les ruelles de Bruges.

 

les canaux me suivaient comme des serpents

qui leurraient mon regard extasié. la notion de Moyen-âge

est toujours vivante là-bas, malgré les couches capitalistes et multinationales

qui maculent toute aura innocemment pure des visages.

 

les aiguilles de la montre me confondaient à nouveau.

il était sept heures du soir et pourtant le soleil était toujours en début d’après-midi.

après un déjeuner rapide en guise de repas,

je suis parti vers le Tribunal de province,

pour assister à un moment musical au Clocher

et monter au Musée de la Bière.

 

Bruges montrait un ciel bleu tonique même pendant la nuit.

les briques nues de ses constructions séculaires rappelaient le fameux chocolat.

lorsque la nuit semblait vouloir tomber tardivement, j’étais en plein milieu de la Grande-Place

en train de contempler les longues mémoires outre Atlantiques.

je suis resté un moment là-bas pour me concentrer sur des détails.

 

puis j’ai tiré les rideaux de l’hôtel.

bonne nuit, Belgium.

 

 

 

(Après-midi et soir  du 14 juin 2017)


O CONCEITO DE "AMOR LÍQUIDO" EM BAUMAN


 

A escritora e filósofa paulista Ana Lúcia Sorrentino apresenta, neste vídeo, um excerto sobre o conceito de "amor líquido" presente no pensamento do sociólogo polonês Zygmunt Bauman e, por tabela, faz-nos uma rápida apresentação do seu livro intitulado de O Conceito de "Amor Líquido" em Bauman. Angélica Carem também nos oferta mais uma preciosa dica em sua coluna Fala & Escuta.

#amorlíquido #zygmuntbauman #analúciasorrentino #falaeescuta #angélicacarem

quarta-feira, 2 de fevereiro de 2022

Sobre Chã, de Enoo Miranda




Por Germano Xavier


(Cepe, 2018)


Poemas-caldos, de cana a gana da vida que aflora dentro dos sóis de morte de uma vida cabralina e severina pernambucana e universal. Quanto caldo humano extraído como suor das magrezas agrestes e solenes e quanta mata fechada é o destino de tantos e de muitos de nós! Um golpe de facão amolado é o galope embolado nas gargantas secas de homens curvados sem pés nem chão com seus pés no chão. Que guerra é essa que nunca cessa? Que fronteira é essa que nunca se enche de paz? Caldo amargo é o viver embotado de tanto açúcar no sangue cristal. Sangue preso. Sangue duro. Sangue frio. Coagulado. Mancha na própria pele, uma nódoa eterna. Homem que se esgana para ter nem-se-sabe-o-quê. 

Nós suamos.

A literatura não se cansa. E depois da poesia, o que mais haverá? Um facão cortando o fogo? E uma manta divinal e rubra derramada sobre o leito dos rios poluídos e massacrados por nãos e mãos... As quadras em quatro: um sobreaviso. Eu sobrevivo? É tiro pra cima, pra riba, é chute, é esporro, é pelourinho. É gozo pra quem? Quem tem pena deste pobre robô-maracatu? Não será a grande empresa multinacional quem virá disfarçada de Salva-Pátria. Vamos jogar todas as bombas possíveis! Bombas-poemas! Minha alma é pólvora, como a dos irmãos que morreram e morrerão sem merecer. Poemas-caldos enquadrados numa pornopopeia chamada Vida. Escravidão. Mutilação. Garganta nua. Torpeza. Castigo.

Malvadeza mesmo. 

Puta merda, por que somos assim? Tanto ódio, para quê? Desgraça! Desgraçados de nós, homens nojentos! Esse açúcar sem açúcar que não adoça a vida de ninguém que trabalha e que só trabalha e que não desfruta da Beleza. Beleza é morte? Deus não está aqui, na usina. Deus é a fumaça da queima. Preta. Grossa. Com fuligem. Vegetal. Deus vegeta. Deus trabalha feito avestruz. Deus não usa luvas. Deus se corta. Deus adoça a boca do consumidor. Deus sem usina, nu, sendo usado, moído, garap'alma, sugado, um grude só. Todo-caldo. É Deus.

Chã. Chapada. Enoo Miranda. Sim. Seremos moídos. E remoídos. Pela poesia. Insisto.