Por Germano Xavier
Tradução: Luísa Fresta
Poemas estranhos e estrangeiros
(Parte XIV)
Des poèmes étranges et étrangers (Partie XIV)
À la recherche des sirènes du Rhin
je suis parti tôt pour une
dernière journée de découvertes.
au dessus d’un énorme pont,
à l’ouest allemand,
j’ai traversé la Moselle en
respirant un air d’adieu.
l’Allemagne était déjà un dessein
conquis.
à Boppard, j’ai débarqué en Rhénanie
après avoir parcouru une forêt.
région bellissime qui
possède une délicieuse bière de blé.
tout de suite après, la
proximité de la Valée du Rhin
et toutes ses créatures
légendaires.
j’ai pris la direction de
Loreley avec une vaine attente passagère.
serait-ce vraiment possible
d’être avalé par ses charmes et ses recoins?
je m’interrogeais à ce sujet
et pendant tout le parcours fluvial,
entre deux châteaux
médiévaux en marge de ces eux froides,
je me suis mis à l’écoute, pour
vivre, qui-sait, un moment de défi attachant.
pourtant, je m’y attendais,
Loreley tenait à se déguiser
au milieu de bruits quelque
peu étranges.
ce qui est sûr c’est que ma
dernière première vision
d’une Allemagne presque
rurale et presque ancienne et presque
moins développée de ce
qu’elle est réellement m’a fascinée
par le regard et par
l’écoute.
«je suis chanceux de ne pas
avoir été avalé par le Loreley» — ai-je pensé.
P.S. Après cela, je me suis arrêté à Frankfurt am Main.
La nuit tombait.
Il était l’heure de dormir puis de rentrer au Brésil…
(Cologne, Valée du Rhin et
Frankfurt, le 17 juin 2017)
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