Quinta-feira, 23 de maio de 2013
Robert Frost e a Estrada
Robert Frost et La Route
La route ne mène pas à la certitude,
ce n’est qu’un coin effacé, des heures mortes.
Elle mène plutôt à un reptile châtié
écailleux, fait de prières :
le venin de se meurtrir
le retour vers soi-même.
La route est sinueuse et allongée
c’est un tapis noir, un chemin de passage
du néant et des rondeurs du monde.
Celui qui le traverse est un battant, un guerrier osé
il y inscrit des marches de possibilités.
La face devient humide. Est-ce l’humus ?
La sueur est-elle si chaste ?
L’humain est-il si pur ?
Après la courbe on le voit
[il est vert ou gris ce bois]
Le bosquet nous émerveille : c’est le savoir même !
[Et le fait d’y penser].
Le chemin et la route se bifurquent
ce sont des destins à eux seuls.
Je suis courageux car je me lève
un matin ombreux
[c’est la démarche de ma mort…]
Robert Frost e a Estrada
Robert Frost et La Route
La route ne mène pas à la certitude,
ce n’est qu’un coin effacé, des heures mortes.
Elle mène plutôt à un reptile châtié
écailleux, fait de prières :
le venin de se meurtrir
le retour vers soi-même.
La route est sinueuse et allongée
c’est un tapis noir, un chemin de passage
du néant et des rondeurs du monde.
Celui qui le traverse est un battant, un guerrier osé
il y inscrit des marches de possibilités.
La face devient humide. Est-ce l’humus ?
La sueur est-elle si chaste ?
L’humain est-il si pur ?
Après la courbe on le voit
[il est vert ou gris ce bois]
Le bosquet nous émerveille : c’est le savoir même !
[Et le fait d’y penser].
Le chemin et la route se bifurquent
ce sont des destins à eux seuls.
Je suis courageux car je me lève
un matin ombreux
[c’est la démarche de ma mort…]
* Imagem: http://www.deviantart.com/art/road-441589355
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